L’odeur du sapinage frais,
mouillé par la pluie trop longue de fin d’été,
une envie de feu, de braise qui crépite.

La course est longue, sur ce promontoire rocailleux,
nos pas laissent des traces dans le paillis humide du sentier,
le ciel ne semble pas vouloir en finir avec ce temps.

Le long sentier se découvre,
les rocher glissants,
mon souffle crève la fine bruine,
je cours à toutes vitesse.

Hors d’haleine je continue,
je le sais pas très loin,
je l’imagine fatigué,
à bout de souffle.

Il n’attend que mon pas,
pour ralentir la cadence et me laisser passer.

Je suis trempé de sueur et de pluie,
l’arrivée est toute proche,
quelques coureurs tente de reprendre leur souffle,
la ligne d’arrivée est enfin derrière moi.

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Tu es belle comme un dimanche matin.

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